Je vais vous raconter une histoire que j’ai vécu il y a quelques années. Je travaillais dans une société traditionnelle du nord de la France : entreprise familiale, de type paternaliste où tout est fait pour que le salarié se sente bien pour y envisager toute sa carrière. J’ai toujours été en admiration pour ce genre de structures et surtout pour les personnes qui y passaient plus de 40 ans et qui auraient pu même y rester si l’âge de départ à la retraite n’était pas légalisé. 40 ans ! Plus que mon âge quoi ! Pour moi qui ne sait pas rester en place, vraiment j’étais intriguée par mes plus grande craintes : l’ennui, la sensation d’emprisonnement et d’absence de liberté….
Bref pour revenir à mon histoire : cette personne que l’on nommera ESTELLE...
Tu peux mettre tous les apparats que tu veux : tes yeux resteront toujours les miroirs de ton âme
On dit qu’on est dans une société matérialiste où l’apparence compte plus que le reste, où des personnes dépensent des sommes astronomiques pour rentrer dans des codes _jusque-là très occidentalisés_ : les cheveux, le visage, l’habillement, les chaussures et autres accessoires (bijoux, sacs, parfum, montre et même téléphone) sans oublier les « substitut » (soutien rembourrant, secret pour cacher le ventre ou gaine pour les fesses)
Tout est à priori stéréotypé, codé…ne pas rentrer dans les codes peut nous desservir (dans un entretien par exemple ou en milieu professionnel) ou au contraire nous permettre de nous démarquer.
Tout dépend une fois de plus de l’estime de nous-même à...
Le moi égoique et le moi heroique robin skarma
Quand j’ai entendu cette phrase en début de semaine, ma vie a changé ! Eh oui, trop souvent on entend parler des deux loups en nous, le gentil et le méchant…mais cette idée de méchant me dérangeait un peu puisque tout a un sens et une explication donc émettre un jugement est un raccourci hâtif.
Si par contre on parle de moi égoïque et de moi héroîque, tout devient plus clair et évident !
L’un représente le passé, l’autre le futur et le présent va servir à faire l’équilibre entre les deux, grâce à notre capacité de discernement et de lucidité.
Les deux moi sont importants.
Le moi égoïque (ME) a enregistré nos conditionnements (sociétal, familial, nos expériences). Il se souvient donc des bons et des moins bons...
Je me rends compte que nous avons été bien formatés ! On m’a appris à nous juger, être jugés et juger les autres (tu te souviens le stylo rouge qui critiquait ce que tu faisais et s’appelait une note...) Donc en gros c’est une autre personne qui se permet de donner un avis sur ce que tu as fait... et une fois adulte on se plaint de toujours attendre l’avis et la validation des autres pour faire quoi que ce soit et les gens paient pour qu’on leur réapprenne à agir sans la peur d’être jugés.
On nous a montré des images de l’Afrique avec des gens qui font de la peine à voir en nous faisant comprendre qu’on n’avait pas le droit de se plaindre parce que nous au moins on était bien car il y avait pire que nous.
On a donc construit tout un imaginaire autour de l’Afrique a qui on a dit et fait croire qu’elle était pauvre...
Je veux vous relater une expérience et aimerais avoir votre avis. J'ai demandé à un graphiste de me faire mon logo. Pourquoi lui ? Parce que j'ai senti en lui la fibre artistique ainsi que la sensibilité, en plus de la compétence puisque je sais qu'il est formé dans la meilleure école du Bénin.
On s'est donc rencontrés plusieurs fois et il a pris le temps d'écouter mon histoire pour s'en imprégner et me poser des questions au besoin.
Jusque-là tout va bien.
La chute se passe lors de la restitution : je n'aime pas ce que je vois.
Il est jeune et débute donc je ne veux pas trop le froisser...a tort peut être.
En tout état de cause, je lui explique les choses qui ne me vont pas...et petit à petit je comprends :
-que selon lui le logo n'a pas à parler tout de suite aux gens, il doit nécessairement être accompagné du storytelling
-que...
Dans ce cas, laissez-moi être blanche.
Très longtemps, j’ai souffert du fait de ne pas connaître mon identité.
J’étais noire dans un pays de blancs. Au début ça allait jusqu’à ce qu’on me fasse comprendre que j’étais noire. J’ai donc été dans le pays des noirs, mais là on m’a fait comprendre que j’étais blanche, mince alors ! Du coup je ne savais pas qui j’étais. Je voyais dans le miroir que j’étais noire mais je savais aussi dans mon coeur que j’étais blanche. J’avais et j’étais les deux. C’était à prendre où à laisser car je ne pouvais pas me diviser ou me couper en deux.
J’ai donc fait des choix en privilégiant parfois une partie et parfois l’autre en fonction de ce qui était bon pour moi et pour mon évolution....
T'est-il déjà arrivé de dire n'importe quoi ?
Eh bien moi je l'ai dit tellement de fois !!
On croit que les choses n'ont parfois pas de sens et pourtant !
C'est en voyant un tapis de bain acheté il y a longtemps que m'est venue l'inspiration de cet article.
Du coup j'ai voulu analyser pourquoi je disais souvent n'importe quoi.
Déjà parce que je n'avais pas confiance en moi donc :
1/je considérais ce que je faisais comme discutable et jamais parfait. C'est souvent le cas quand par exemple on a eu des parents qui trouvaient toujours à redire sur nos notes et qui trouvaient que les autres faisaient toujours mieux que nous...
2/je ne donnais pas mon point de vue et donc l'imposais encore moins...ce qui revenait à accepter des choses que je ne voulais pas, ne pas savoir dire non....
Également, je n'étais pas au clair avec mon identité et le sens que je voulais donner à ma vie. Du coup...
Qu'on suive la calendrier grégorien, kamite ou lunaire, il est toujours bon de faire le point. Nous avons été conditionnés et cette période ne peut pas nous être (complètement) indifférente.
Chère 2022, je voudrais te dire merci pour ce que tu m’as apporté. Les belles choses comme les moins belles. L’année dernière à cette même époque, je pensais que tu serais MON ANNEE, que j’allais tout déchirer, que j’allais atteindre mes objectifs que j’avais fixé depuis quelques années car j’étais en phase avec la nouvelle version de moi et en fait, ce n’était pas comme ce que j’avais prévu.
Je ne devrais pas dire que c’étais la pire année de ma vie, je dirais plutôt c’était la meilleur parce que j’étais (enfin) prête à vivre ou à...
Cette année le 25 décembre a eu une teneur particulière pour moi. Je me suis demandé à quoi bon. Est-ce qu'on sait pourquoi on fait les choses ?
J'ai trouvé que vibratoirement, la fête de noël en Afrique n'avait pas le même sens qu'en Europe. Dans la rue il y avait quelques décorations, certains commerces décoraient leurs vitrines en mettant des stickers boule de neige : je ne voyais pas le sens de ça.
Quand on était au centre commercial, on était plongés dans l'ambiance avec les chants de Noël et des décorations qui nous faisaient penser qu'on était dans un pays froid mais à quoi bon puisqu'on est dans un pays chaud ?
En voyant des "père noël" déguisés avec des masques qui faisaient peur, à quoi bon encore ? Soit disant c'est la fête des enfants, on a amené la personne avec un masque puisque comme elle est...
Dans l'optique de cet article, je ne savais pas encore comment présenter ou plutôt illustrer le sujet. Jusqu'à ce que je participe au forum des métiers à l'école française du Bénin (Montaigne) au cours choisi une histoire avec un enfant issue ou plutôt perdu dans le capitalisme a refait ma journée.
Selon moi, l'identité est primordiale dans la construction de la personnalité d'un enfant. En effet, c'est par la répétition que les habitudes se consomment et s'impriment dans le subconscient.
C'est la raison pour laquelle des notions comme les blessures de l'âme, l'environnement ou donc la représentation consomment une place beaucoup plus importante qu'on ne croit.
Ces derniers temps, les enfants prennent une place importante dans ma vie. Déjà en tant que mère puisque j'ai deux filles et que je me soucie de leur éducation : ne pas leur...
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