EN FINIR AVEC NOS COMPORTEMENTS ANTIBIOTIQUES
Feb 13, 2021
Quand on pense antibiotique, on pense tout de suite à ces médicaments qui servent à combattre les infections, virus, bactéries…
Là ou je veux mettre l’accent c’est sur le sens profond du terme. En effet il vient du grec anti=contre et bios=la vie. On parle donc de ce qui détruit la vie.
A y regarder de plus près, la vie a été avant nous, pendant et sera toujours après nous. On dit que rien ne vaut la vie, que « la vie/la nature reprend le dessus », mais personnellement, j’ai l’impression que dans nos habitudes, nous sommes plutôt contre la vie, antibiotiques.
1/ Au sens courant, les antibiotiques qui savent à combattre les infections, virus, bactéries : en tant que naturopathe, je privilégie les antibiotiques naturels comme l’argent colloïdal ou même l’aïl qui ciblent uniquement les bactéries pathogènes et respectent l’équilibre de la flore. En effet malheureusement les antibiotiques chimiques utilisés dans la médecine occidentale moderne détruisent toutes les bactéries, qu’elles soient bonnes ou mauvaises. En conséquence, c’est toute la flore qui est déséquilibrée en témoignent tous les effets secondaires. Pour rappel, le but de cette médecine est de réprimer, soulager et supprimer les symptômes. Même en utilisant la version naturelle, il n’en demeure pas moins que l’on interfère dans le processus naturel de vie, dans le mécanisme automatique, vital, qu’est l’immunité et qui permet au corps de retrouver l’équilibre.
Egalement, toujours au niveau du corps, on ne lui donne pas ce dont il a besoin, pire : on lui donne plein de choses qui sont mauvaises pour lui, avec cela on le prive de sommeil malgré le signal qu’il envoie à travers la fatigue, de mouvements (on se déplace avec des voitures, des trains,…) il évolue dans un environnement hostile pollué, bruyant, aseptisé,…rien de très naturel !
3/Au niveau émotionnel
On veut faire en sorte que dès le plus jeune âge, les enfants deviennent rationnels alors que cela doit se faire naturellement et progressivement. Cela amène parfois les enfants à ne plus vivre leurs émotions à cause de croyances telles que « les garçons ne pleurent pas » ou « arrêtes de pleurer » ou « oh ce n’est pas grave, tu ne vas quand même pas pleurer pour ça », ou « les monstres n’existent pas » ou « tu exagères »…résultat l’enfant intègre cela et ne sait plus gérer ses émotions étant adulte, ce qui se répercute sur leurs relations et peuvent être la cause de troubles, de phobies, névroses, addictions,…puis on tente de soigner cela sans toujours aller chercher la cause et la résoudre. On oublie ainsi que les émotions sont là pour une raison et sont donc nos amies, qu’elles soient positives (donc d’équilibre) ou négatives (pour nous apporter un message et nous mettre en action). Je parle souvent de la colère qui est l’ émotion que l’on ressent quand on n’est pas respecté et qui nous pousse à nous affirmer. Pourquoi est ce que des personnes s’interdiraient le bonheur ? De rencontrer quelqu’un ? De dire « je t’aime » aux personnes concernées ?
4/Au niveau spirituel
On a mis la spiritualité à un rôle secondaire, moins important en oubliant que le tout que nous sommes est constitué du corps, du mental et de l’esprit. Les religions sont des moyens de travailler la spiritualité mais s’en distingue néanmoins. La spiritualité permet de prendre du recul, avoir un discernement sur la vie, être plus en phase avec ses aspirations, ses rêves, ses objectifs afin de les réaliser. Malheureusement beaucoup de personnes ne consacrent que peu (ou pas) de temps à la spiritualité, considère que c’est un « hobby » que l’on peut faire quand on a le temps, que ce n’est pas si important que ça. Elles ne réalisent pas toujours que ce qu’elles prennent pour de la faim physique n’est en réalité que de la faim spirituelle qui pourrait être comblée par même 5 minutes de méditation. Le côté antibiotique de la chose réside dans le fait qu’on veut toujours être occupé, s’empêcher de rêver, mettre de la rationalité dans tout, se limiter,…
Néanmoins c’est la porte ouverte aux déséquilibres liés à l’absence d’idéal, au fait de ne pas être au clair avec son identité et sa mission,…
Dans notre environnement cela se traduit par le fait de nettoyer la poussière, tuer les petites bébêtes, enlever les « mauvaises herbes »…
Au final si on l’autorise, la nature reprend toujours le dessus.
La liste est loin d’être exhaustive ! Voyez-vous d’autres comportements antibiotiques en vous ou autour de vous ?
Pour ma part, c’est pour tout cela que je me bats à travers AfroNaturo pour que les personnes que j’accompagne retrouvent leur authenticité. Tout cela se passe sans jugement, en prenant les personnes telles qu’elles sont à un instant T. Le but de l’accompagnement est de définir ce que la personne souhaite, idéalement, d’identifier les ressources nécessaires et de se mettre en action. Tout cela se fait indépendamment des croyances, des filtres, du regard des autres, de la rationalité,…de façon juste naturelle, recte, bref juste biotique.