SELON MOI, LE MÉTABOLISME
Aug 22, 2021Pour moi, le métabolisme, c’est apprendre à se connaître, c’est faire avec son corps ce qu’on fait avec sa voiture, c’est-à-dire on apprend le fonctionnement, on lit la notice, on sait quel type d’énergie il faut lui mettre. On optimise en fait l’énergie, on n’est pas tout le temps en train de faire le plein, on le fait simplement quand on a besoin d’essence, on n’a pas peur quand le réservoir est en réserve parce qu’on sait qu’on a la marge de manœuvre pour pouvoir continuer à fonctionner, continuer à rouler.
C’est exactement la même chose par rapport à soi, on ne se fait plus assez confiance alors que la confiance en soi, ça peut être au niveau des choses qu’on a envie de faire et pour lesquelles on ne passe pas à l’action. Cela peut être aussi par rapport à son corps, le fait de ne pas lui faire confiance, le fait de ne pas se dire qu’il a la capacité à avoir l’action appropriée, à continuer de fonctionner même si on ne le nourrit pas.
Effectivement, le métabolisme est lié en grande partie à la nourriture et il est question de 2 mécanismes à savoir l’anabolisme et le catabolisme. La nourriture ou pas nourriture, il est important de savoir que les aliments sont là pour nous nourrir, ils ne sont pas là pour autre chose. Il faut remettre les choses dans leur contexte. Quand on sait cela, on comprend beaucoup de choses.
Comment cela s’est passé pour moi ?
J’ai compris, j’ai fait des tests parce qu’on est dans l’observation des faits et je me suis rendue compte qu’il était possible pour moi de contrôler et de maîtriser mon corps. Je savais qu’il fallait que je mange pour me nourrir, il fallait que je mange en écoutant ma faim, de la même façon que je vais dormir en écoutant ma fatigue dans la mesure du possible bien sûr.
En effet, j’avais très peu jeûné avant et quand j’ai commencé, au début, il y a plein de peurs qui sont venues comme la peur de mourir. Selon moi c’est lié à des croyances et à des conditionnements comme quand on nous disait petits « si tu ne manges pas, tu vas être malade, si tu ne manges pas tu ne vas pas grandir ». Après, on comprend pas que quand on ne mange pas, il n’y a rien qui se passe alors qu’en fait, on passe notre temps à dé-jeûner et que mon corps peut rester des jours sans manger et tout se passe bien. Non seulement tout se passe bien, mais en plus de cela en terme d’énergie, comme on libère du poids en ne mangeant pas, on a beaucoup plus d’énergie et cela est assez intéressant.
J'ai aussi perdu du poids et amélioré ma silhouette en commençant la naturopathie : n'ayant jamais fait de régimes, je ne pouvais pas comparer mais ce qui est sûr, c'est que je ne me suis aucunement sentie contrainte.
Et, pour revenir au métabolisme, c’est le fait de se rendre compte que nous ne sommes pas une case : ce qui peut marcher pour une personne ne va pas forcément marcher pour une autre. De plus, toutes les théories ne sont pas vérifiables tant qu’elles ne sont pas appliquées par la personne en fonction de qui elle est, en fonction de ses besoins, de là où elle habite, de ses origines. Cela est très important.
Mais encore une fois, nous sommes dans une société de cases, on met tout le monde dans le même panier, on ne prend pas le temps de s’interroger sur la personne normalement. Et, depuis que je fais cela, j’ai un meilleur rapport avec mon corps, je me fais beaucoup plus confiance, je lui fais confiance aussi quant au fait de me dire ce qu’il a besoin de me dire au moment où il a envie de le dire, de ne pas chercher à anticiper à outrance et de revenir à quelque chose de beaucoup plus simple, de me reconnecter à moi.
Vous voulez savoir ce que je vois, j’observe en Afrique ? Eh bien je vois des gens qui connaissent très bien leur corps, savent exactement faire des relations de causes à effet et ce qui est bon pour eux. C’est vraiment impressionnant et une belle leçon de vie. Inspirant, non ?