REFUSEZ LA MÉDIOCRITÉ
Jul 04, 2021Refusez la médiocrité !
C'est quoi la médiocrité ? Tout est relatif bien sûr mais globalement, c'est le fait de ne pas faire des choses qui sont à la hauteur de nos rêves et aspirations.
J'ai regardé il y a peu un article sur la chanteuse Beyonce. C'est une personne qui semble ne jamais avoir côtoyé la médiocrité. Elle est connue mondialement car elle travaille dur pour faire sortir en elle le meilleur, puiser au fond d'elle l'essence pure de sa créativité, qui elle est réellement. Pourtant c'est un être humain comme nous tous et c'est OK !
C'est cela pour moi le refus de la médiocrité. Pour savoir si vous êtes concerné (et que vous ne le savez pas encore), quelques questions sont nécessaires : est-ce que je vais toujours au bout de mes idées, de mes projets ? est-ce que j'ai la vie que je veux avoir ? Est-ce que je ressens parfois (ou souvent) de la frustration ? Si vous avez répondu oui à au moins une des questions, c'est qu'il y a des choses à voir ou revoir.
La médiocrité c'est faire des choses sans réellement savoir pourquoi, sans que cela ait du sens pour nous, juste parce que tout le monde fait comme ça.
La médiocrité c'est le fait de motiver ses décisions par la peur, parce que "on ne sait jamais", c'est donc voir le verre à moitié vide. La médiocrité, c'est ne pas vouloir prendre la responsabilité de toute sa vie, les échecs comme les réussites, et de trouver toujours un coupable à ce qui nous arrive (sauf si on gagne au loto hein;).
La médiocrité, c'est croire fermement qu'un jour arrivera ou il se passera quelque chose de grandiose sans qu'on ait à s'en donner les moyens, travailler pour ensuite savourer sa victoire. La médiocrité c'est être dans la fatalité chronique en considérant que les choses nous tombent dessus, c'est ne pas savoir ou ne pas vouloir savoir que nous sommes la conséquence de nos actes, manqués ou pas. La médiocrité, c'est accepter que dans le jeu de la vie, certains tirent la couverture sur eux, c'est même leur donner carrément la partie qui nous revient. La médiocrité, c'est se sentir illégitime, inférieur, indigne et considérer qu'on ne mérite pas (le syndrome de l'imposteur, vous connaissez ?).
La médiocrité c'est travailler toute sa vie sur "comment développer la confiance en soi" sans jamais poser d'actions parce qu'on est enfermé dans nos pensées et croyances limitantes. La médiocrité c'est même considérer que l'estime de soi est de la sur-prétention et qu'il faut la bannir. La médiocrité, c'est permettre à des personnes de mal nous traiter, de déverser leur mal-être sur nous et ne rien dire, ne rien faire et pire, accepter.
La médiocrité, c'est ne pas faire ou refaire les choses à cause d'une mauvaise expérience qu'on a eue ou qu'un ami, nos parents, les gens, ont eue. La médiocrité, c'est ne pas savoir regarder en arrière et ressentir la fierté et la grâce d'être toujours en vie malgré tout, d'avoir réalisé, réussi des choses et de ressentir de la fierté. La médiocrité, c'est ne pas exploiter ses dons et talents, de ne pas oser les faire briller, rayonner ; les garder jalousement alors qu'ils pourraient aider autrui. La médiocrité, c'est ne pas voir sa lumière intérieure, ce qui rayonne en nous, notre partie divine, notre statut de cocréateur. La médiocrité, c'est préférer ne pas écouter ses émotions négatives (la colère, la peur, la frustration,...) ou ne pas accepter de vivre dans l'équilibre avec les émotions positives (l'amour, la joie, la gratitude,...). C'est pour cela se réfugier dans des vices ou addictions (la violence, la luxure, le mensonge, l'alcool, la drogue,...) en choisissant des plaisirs ephémères qui comment leur nom l'indique ne durent pas et pire, peuvent avoir des conséquences négatives sur sa vie et celle de son entourage. La médiocrité, c'est choisir l'égoïsme en voulant rabaisser les autres à notre condition en critiquant, jalousant ou même en privant de liberté ceux qui voudraient s'envoler (son conjoint, ses enfants,...)
La médiocrité, c'est ne pas prendre soin de soi, de son environnement, pire, c'est se voir se dégrader sans bouger ou en se disant je verrais plus tard mais c'est quand plus tard ? Ne vaudrait-il pas plutôt dire jamais ?
Je continue ou vous voyez de quoi je veux parler ?
Si tout cela vous touche ou même vous irrite, c'est bon signe ! Accueillez ! C'est le point de départ. Après il faut se mettre en action !