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QUAND MANGER DEVIENT SOURCE DE PEUR

afrique afronaturo® alimentation Sep 19, 2021

Toujours dans ce mois consacré à l'alimentation, nous avons mis l'accent cette semaine sur les extrêmes à travers les peurs liées à l'alimentation.

La semaine dernière était dédiée à la prise de conscience, au fait de faire un constat pour savoir ou on se place.

On n’a jamais eu autant de nourriture à disposition et en meme temps autant de personnes qui ne vont pas bien, de maladies, de troubles liées à l’alimentation, peur de manger, anorexiques, boulimiques, tellement d’extremes : il y a quelque chose à faire. En séance, il y a tous les profils et le travail consiste à savoir où on se situe et ce qui est bon pour nous. 

Eh oui, en occident surtout, l'alimentation est devenue source de stress : bien manger, avoir un bon métabolisme, manger bio/sans pesticides, éviter la nourriture industrielle, manger ou pas de la viande... le terme de jungle urbaine prend tout son sens.

La problématique se situe une fois de plus dans le fait de mettre du sens dans nos actions et remettre les choses dans leur contexte.

L'aliment permet la nutrition des cellules, c'est un pilier de santé, rien de plus ! 

Nous l'avons associé à tellement de choses :

1)l'émotionnel (le plat de ma grand-mère, le chocolat quand ça va pas comme dans les films, le petit gâteau qui va bien quand je viens d'apprendre une grande nouvelle, comme quand petite et que maman ne voulait pas que je crie...)

2)le spirituel ou la faim de quelque chose plus grand que moi. Une fois de plus la nourriture prend cher car on l'associe à tout ce qui peut combler un manque en nous, quel que soit ce manque. Dans une société ou le spirituel est forcément associé à la religion et ou on stigmatise l'ennui, le fait de ne rien faire, bref le fait de se retrouver seul, en introspection, eh bien une fois de plus l'aliment est là.

3)la peur : pour moi la peur est l'opposé de la confiance et de l'amour. Nous sommes dans une société où dire je t'aime a quelqu'un est plus problématique que d'avouer n'importe quelle peur, alors que nous sommes des êtres d'amour ! Résultat, manger devient des peurs : de grossir/maigrir, de tomber malade, de ne pas manger (et de tomber dans les pommes), de ne pas être accepté en société à cause de son apparence....

4)d'autres choses comme par exemple pour prendre un médicament chimique et ne pas (trop) agresser son estomac...

AU LIEU DE CHERCHER SIMPLEMENT À PRÉSERVER SA SANTÉ

Une fois de plus, permettez moi de vous dire que l'Afrique a tout compris, depuis toujours en fait ! A la base, on passe son temps à dé-jeûner : le matin et le soir. La nourriture est sacrée, c’est une source d’énergie. On mange parce qu'on a faim, comme on charge son téléphone quand il n'a plus de batterie, ou qu'on met de l'essence dans sa voiture quand le voyant s'allume ! 

Selon moi la qualification de pays en développement en Afrique s'explique aussi par l'amalgame entre être/faire simple et accepter que l'occident se considère puissant avec ses "chichis".

Parce que oui en Afrique on apprend aux enfants à faire avec ce qu'on leur donne, oui ils nous rient au nez en apprenant que des gens se font vomir après manger ou que des gens pèsent leur repas et non ils ne comprennent pas qu'on fasse couler autant d'encre autour de la nourriture et qu'on fasse croire que ce modèle (occidental) soit la norme.

Les statistiques prouvent que plus une personne est "pauvre", meilleure est sa santé puisque plus on a d'argent, plus on va s'éloigner des piliers de santé : on va acheter plus de nourriture (et pas forcément saine...) on va s'acheter un moyen de locomotion et diminuer l'exercice physique, on va sortir le soir au lieu d'aller dormir, on va stresser sur la meilleure solution de gestion d'argent et on peut par exemple considérer qu'on n'a plus besoin de prier :)

Tout est dans l’équilibre ! 

Néanmoins, en réalité il est intéressant de creuser et d'aller comprendre le pourquoi. Je vois tous types de profils en séance de naturo et du coup on sort ma casquette de coach pour identifier où les personnes se situent et surtout où elles veulent aller, au delà des croyances et des peurs conscientes ou non, rationnelles ou non.

Quand tu sais pourquoi tu fais les choses c’est OK mais quand tu le fais parce que tout le monde le fait… 

En effet les personnes défaitistes croient qu’elles ne peuvent pas changer à cause de l’hérédité ou parce qu’elles n’ont pas la force de changer, ou parce qu’elles pensent à la fatalité. On touche là à l'estime de soi.

La différence de culture aussi est à prendre en compte chez les afrohybrides : la croyance, je dis bien la croyance selon laquelle il fut beaucoup manger pour être en forme est sûrement en lien avec les pénuries alimentaires qu'ont connus certains pays africains au cours de l'histoire.

Personnellement, j’ai du déconstruire énormément de choses par rapport à l’alimentation. J’ai compris que j’ai évolué dans un cadre ou on mangeait beaucoup, pour combler les émotions notamment et qu'il était important de faire la part des choses. J’avais la capacité de jeûner, de manger des fruits et légumes régulièrement, sans que ce soit une contrainte, ni de temps, ni d’argent, que ça peut complètement entrer dans une routine, même en habitant en ville et en étant très occupé.

J’ai aussi pris conscience que ce qui allait me remplir ne serait pas que la viande, ni les féculents : les légumes avec leur teneur en eau et en fibres sont rassasiants. Boire avant et après les repas, manger à sa faim (on n'a souvent pas aussi faim que ça). Au niveau nutritif aussi, j'ai appris à privilégier la qualité à la quantité car quand on prend un bon repas, en conscience en plus, on est rapidement rassasié.

Résultat, quand je fais le rapprochement entre d'une part les enseignements naturopathiques qui sont simples mais apportent tellement niveau santé, et d'autre part les traditions africaines qui en plus tendent à disparaître au profit de la mode occidentale, si on ne fait rien pour les préserver, eh bien cela me donne encore plus de force. 

Encore plus de force pour diffuser mon message, continuer à partager ma passion pour l'Afrique et pour ses trésors ; et ainsi avec ma méthode AfroNaturo aider les personnes à résoudre leurs problématiques afin de retrouver leur authenticité, l'exacte version "d'elles-m'aiment".

AfroNaturellement.

 

 

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