POUR FINIR CE MOIS SUR L'ALIMENTATION
Oct 03, 2021Ce que je voulais pour ce mois, c’est vous bousculer, sortir du cadre, casser les codes parce que ça ne va pas, ne correspond pas à tout le monde. Nous avons plus que jamais besoin d’être, d’incarner qui nous sommes. Cependant, l’alimentation occupe une (trop) grosse place dans nos vies, dans notre société. Les murs du métro devraient être recouverts de phrases inspirantes, qui poussent à la créativité, à exprimer notre talent et à apporter notre contribution au monde…plutôt que de nous faire croire que nous ne savons pas manger, qu’un aliment révolutionnaire va changer notre vie ou même nous rappeler avec des « vous avez faim ? » que nous avons un sens qui comme son nom l’indique est sensé faire le job.
Nous avons finalement été habitués, pour ne pas dire conditionnés à manger plus ou pas assez, manger ce qu’on nous dit de manger et craindre des aliments qui en réalité sont bons pour nous (je pense au gras avec le cholesterol par exemple). On nous a aussi appris à stigmatiser certains aliments, et spécifiquement pour les Afrohybrides, à rejeter ou à transformer les aliments génétiquement intéressants pour nous.
En Afrique, comme dans la naturopathie, il y a la possibilité de manger en fonction de son environnement, de bénéficier de l'abondance de la nature en fonction des saisons, tout simplement.
Selon moi, nous savons ce que nous avons à faire, de la même façon que les animaux sauvages, que les pygmées, que nos ancêtres savaient et savent toujours ce qu’il y a à faire.
Nous faisons partie de ce tout, faisons-nous confiance et même je dirais reconnectons nous à notre instinct, ce qui n’a rien de péjoratif mais qui au contraire va nous aider à retrouver plus d’harmonie, d’authenticité et de sens à notre vie.
Oui manger c’est la vie mais la paix, la joie, l’amour, la sérénité, la vitalité, la contribution, CA ! C’est aussi et avant tout la vie !
Qu'en est-il à mon niveau ? J'apprends tous les jours ! Sur la théorie que je remets souvent en cause, que je "teste" et qui du coup me permet de conforter ce que je dis. En effet, à partir de ma formation en naturopathie, je n'ai jamais voulu appliquer "stricto sensu" ce que j'ai appris en cours. C'est la raison pour laquelle d'ailleurs je n'ai pas voulu aller à la chasse aux clients sans réelle réflexion derrière.
Quand aujourd'hui, je me vois manger ce plat d'ananas qu'on me propose après le repas, je comprends pourquoi je me retrouve avec des rots et/ou des gaz !! #observationdesfaits
J'ai aussi de nombreuses connexions neuronales qui se font : pourquoi est ce que les africains sont en meilleure santé que les occidentaux mais mangent beaucoup moins de légumes ? Mais oui ! Les épices, la vagotonie, la gestion du stress,...
Voilà ce que je veux pour AfroNaturo ! puiser dans toutes ces pépites, les appliquer dans nos vies dans l'optique que cela participe à notre bien être.
Plus le temps passe et plus je vois que personne ne pense à l'Afrique dans le spectre de solutions : on parle de la médecine chinoise, ayurvédique, mais personne ne va chercher en Afrique, comme si ce continent comptait pour du beurre...
C'est la raison pour laquelle ma passion pour l'Afrique grandit un peu plus chaque jour et que j'ai la conviction que ce que nous cherchons s'y trouve. A suivre,
AfroNaturellement.