L’homme est un être social et être avec les autres, appartenir à une communauté est un besoin : la preuve est qu’ on sécrète de l’ocytocine quand on est en contact avec les autres et la solitude peut tuer…

Nous avons été élevé dans la collectivité, la « normalisation » et de plus en plus on revient au développement personnel, ce qui n’est pas une mauvaise chose en soi quand il s’agit de faire ressortir l’individualité et l’authenticité de chacun.

A côté de ça, la contrepartie est qu’on se regarde peut être un peu trop, on dit en naturopathie que tout est dans l’équilibre, c’est de ça dont il s’agit.

En effet, il faut toujours trouver le juste milieu entre :

-être soi-même et être avec les autres,

-être conscient de ses qualités et accepter aussi d’avoir des défauts.

-savoir écouter l’autre, savoir différencier quand on nous dit des choses qui peuvent nous aider à évoluer ou alors qu’on veut nous partager ses propres limites

-être confiant et non arrogant…

Une fois de plus, la connaissance de soi est la clé et la base pour :

>être au clair avec soi

>cultiver une estime (évaluation) de soi haute et stable

>tout en restant dans l’écoute active pour être dans une constante évolution et communication avec l’autre.

Pour rappel, l’être humain, comme toute espèce est fait pour évoluer, ce qui inclut des choses à apprendre, des erreurs à comprendre et

Se développer personnellement doit aider à se développer socialement.

On dit qu’il n’y a pas de problèmes relationnels mais que des problèmes personnels qui impactent les relations.

Voilà pourquoi les limites du développement personnel se rencontrent quand les personnes mettent un peu trop l’accent sur elles :

Aujourd’hui nous avons des personnes qui :

-ne veulent plus écouter les autres, 

-considèrent qu’elles n’ont plus rien à apprendre, 

-pensent que les critiques sont forcément contre elles et le prennent comme une attaque et crient à la persécution, se positionnant en victime, 

-ou alors sont dans le déni le plus total en fermant la porte à l’évolution pour se «développer personnellement » mais uniquement dans ce qui l’arrange.

Le développement personnel ne doit pas inclure l'impolitesse, le manque de respect et l'antipathie ! Ce n'est pas parce qu'on n'a jamais sû dire non que quand on apprend à le faire, il faut refuser tout ce qui nous est présenté.

La vie, c’est comme sur la langue, il y a tous les goûts : le sucré, le salé, l’amer et l’acide.

Comme dans tout, quand il y a trop de quelque chose, tout le reste est déséquilibré.

En naturopathie, comme en médecine traditionnelle africaine, on peut parfois conseiller à une personne ayant des troubles de manger des choses amères : en effet, on mange beaucoup trop sucré et salé, parfois acide mais rarement amer. C’est la raison pour laquelle la quinine, le kinkeliba, la noix de cola, l’artemisia sont d’excellents remèdes pour rééquilibrer.

Pour revenir au sujet, il est plus que jamais nécessaire de parler de développement social et développer les being skills sur la partie des compétences interpersonnelles (avec les autres : soft skills) mais aussi les compétences intrapersonnelles (avec soi, son histoire, ses traumas et ses capacités)

C’est une chose que de mettre des gens dans des cases, des normes et imposer des choses.

C’en est une autre de savoir être : être en phase avec soi-même, avec les autres, avec son environnement afin d’optimiser son potentiel et ses performances et réussir dans la vie.

Cela est important pour soi, autour de soi mais aussi pour l’humanité car nous sommes tous là afin d’ajouter notre valeur au monde.