Et j'en fais partie.

1-QUI SONT ILS ?

Le point commun de tous les intervenants et standistes du village bien-être, c'est qu'ils font partie des acteurs du bien-être et de l'épanouissement : ce terme rassemble plusieurs personnes avec un même point commun ; donner du sens à ce qu'ils font, servir la vie (humaine, animale, végétale) et espérer une récompense qui va au-delà de l'argent.

Parmi eux : thérapeutes, coachs, artisans, créateurs, maraîchers, facilitateurs, énergéticiens, accompagnants holistiques, etc.

Il y a donc une dimension spirituelle à cela : c'est souvent en lien avec leur mission de vie.

Que se passe-t-il avec ces personnes ?

Elles ne sont pas norm-ales car elles ne rentrent pas ou plus dans le cadre qu'on nous a présenté : pas ou peu de diplômes ou alors réorientation professionnelle à 360°

Et pourtant elles sont de plus en plus nombreuses, dans le monde entier et cela se passe de gré ou de force :

-de gré à travers des réorientations professionnelles (ce qui fût mon cas, après un master en commerce international et 10 ans d'expérience dans le domaine)

-de force suite à un burn out, une maladie ou au décès d'un proche, bref une expérience marquante et déterminante qui pousse à changer sa vie.

Vous savez pourquoi ?

Parce que comme moi, elles ont pris conscience que depuis leur naissance on leur avait demandé d'avoir et non d'être : avoir un bon comportement, de bonnes notes, un bon diplôme, un bon travail, famille, maison, voiture….

Or, comme le dit Harv Eker, la réussite ne peut s'obtenir que dans ce sens : être-faire-avoir

Combien sommes nous à faire ou a avoir fait un travail qui en réalité ne nous épanouissait pas, malgré le titre, la rémunération, les avantages….

Combien sont ces gens aigris qui se cachent derrière leur fonction pour masquer leur mal-ÊTRE ?

Combien sont ceux qui ont choisi leur voie « parce qu'il ya de l'argent dedans » ou pour faire plaisir à leurs parents, ou alors « sinon qu'est ce que les gens vont dire » ? N'ai-je pas déjà entendu des phrases comme « on peut difficilement vendre des études de psychologie à des parents béninois » venant d'une étudiante en informatique ou alors « je le fais mais je me force »

Parce que oui, mal-a-dit : tout ce qui ne s'exprime pas s'imprime dans le corps, à un moment ou un autre.

2-POURQUOI ON NE LES ENTEND PAS

Quand on se présente, la vie professionnelle est ce qu'on décline généralement juste après l'état civil : en effet, cela est une partie très importante de notre vie puisqu'on y passe la majeure partie de notre temps. Il vaut donc mieux que ce soit quelque chose que l'on aime

D'ailleurs comme dit Conficius, « Choisis un travail que tu aimes, et tu n'auras pas à travailler un seul jour dans ta vie ».

Vous connaissez l’IKIGAI ? Ce travail personnel consistant à trouver le point commun entre ce qu’ils aiment, ce dont le monde a besoin, ce pour quoi ils peuvent être payés et leur passion ?

Eh bien ces acteurs ont décidé d’ÊTRE la bonne personne au bon endroit, au bon moment, de la bonne façon.

Ils ont osé passer le cap malgré toutes les contraintes :

-au quotidien : assurer un revenu leur permettant de combler leurs besoins

-se livrer : dire sa vérité faire les choses hors cadre, pas comme tout le monde et donc oser le rejet, l’humiliation, l’injustice autant que l’adhésion, l’intérêt et l’adoption de leur « innovation »

-se comparer : être en capacité de justifier ses choix, aux parents mais aussi face à une société souvent rigide et méprisante envers ceux qui ne font pas comme tout le monde (en réalité parce qu’ils sont intrigués ou face à un rêve enfoui par leur ombre blanche…)

-communiquer : se faire connaître, démarrer son entreprise avec souvent ses propres moyens et donc sans la même portée que les grands....

Par exemple, je sais que mes posts sur les réseaux n’ont pas le même succès que les posts les plus populaires…et j’ai appris que le plus important est que ceux-ci touchent des personnes qualifiées plus que des likes.

Alors que, à l’instar des grands artistes qui sont dans leur élément, ils apportent tant de bien-être et d’épanouissement à ceux qui les découvrent mais aussi à eux-même…

3-LA NOUVELLE NORME

Le système s’épuise : on essaie de plus en plus de réinventer la roue d’un système qui va vers sa fin, au lieu d’anticiper la suite.

A l’ère de l’IA, de nombreux anciens métiers sont déjà en train de disparaître.

Les normes (CDI, travail à temps plein, …) deviennent anormales

Et surtout, que faire de ces personnes en mal-être physique mais surtout mental ?

Il faut donc des solutions pour aider toutes ces personnes, ces héros du quotidien :

1-déjà, en considérant qu’une personne qui est, de par son état mise à l’écart de tout : professionnellement, socialement…. doit absolument renouveler, réinitialiser, re-ensemencer son esprit et ses pensées, d’ou le terme « mind-set(tings) »

2-les accompagner à dépasser leurs peurs (timidité, complexe de ne pas bien parler le français, manque de confiance en soi…

Bref, il leur faut donc incarner sa réussite, ce qui suppose de rayonner, se structurer et apprendre à communiquer pour apporter sa valeur au monde.

C’est ma mission au quotidien et les 500 personnes accompagnées en bientôt 10 ans me confortent dans cette idée.

Le village bien-être a donc permis de confirmer cela : la plupart de ceux qui ont pu s’exprimer on dépassé leur peur de la prise de parole en public, eu des échanges à n’en plus finir avec un public plus que demandeur avec de multiples questions, eu des idées de développement pour leur activité...

Gratitude pour cela, et ce n’est que le début.

D'où mon titre de révélatrice d'identité qui accompagne des humains, ou plutôt de véritables mosaïques de vie, uniques en leur genre à assumer leur identité, oser prendre leur place pour propulser leur activité.

Ce métier, je l'ai créé et il ne rentre dans aucune nomenclature. Je l'aime et je le fais avec passion, pour servir ceux qui ont besoin de moi.